Privilégier / Adopter l’éco-conduite

Par rapport à des accélérations brutales, l’éco-conduite permet d’économiser jusqu’à 30% de carburant en moyenne, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de polluants de l’air et de limiter l’usure du véhicule. Quelques conseils.

  • Au démarrage : un véhicule thermique dont le moteur n’est pas encore chaud consomme jusqu’à 50% de plus dans les premiers kilomètres. Au démarrage, roulez à faible vitesse et sans à-coups.
  • En route : l’éco-conduite implique de limiter les accélérations et anticiper le freinage.
    • En route, maintenez une vitesse stable et raisonnable.
    • Adoptez le bon régime moteur : les surrégimes entraînent jusqu’à 20% de consommation supplémentaire.
    • Utilisez le frein moteur : cela permet de limiter l’usure des plaquettes de frein, responsable de 20% des particules dues au trafic routier.
  • À l’arrêt : coupez votre moteur pour les arrêts de 30 secondes ou plus.

Eviter les embouteillages

Dans les embouteillages, un véhicule de taille moyenne peut consommer jusqu’à 16 litres aux 100 km. C’est aussi dans les embouteillages que l’impact sur la santé et l’environnement d’un véhicule se fait le plus sentir.

Le bon réflexe : évitez de prendre votre voiture aux heures où la circulation est la plus dense.

Choisir sa vitesse

La vitesse optimale pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et de polluants de l’air pour les véhicules thermiques se situe entre 65 et 85 km/h. Au-dessus de 110 km/h, les émissions augmentent fortement.

Le bon réflexe : rouler à 110 km/h sur autoroute au lieu de 130 permet une réduction des émissions de dioxyde d’azote et de particules d’environ 10%, mais aussi une importante économie de carburant : jusqu’à 25% en moyenne dans le cas des voitures thermiques.

Limiter la climatisation

La climatisation peut offrir un certain confort et une sécurité en cas de forte chaleur. Malheureusement, elle peut entraîner un surplus de consommation de 10 à 25%.

Les bons réflexes :

• Éviter son utilisation : stationner à l’ombre, ouvrir les fenêtres pour évacuer l’air chaud avant de mettre la climatisation en route et ne pas l’utiliser systématiquement si la chaleur est supportable.

• Lorsqu’il est nécessaire de l’utiliser : fermer les fenêtres, limiter l’écart entre température extérieure et température de commande, recycler l’air rafraîchi de l’habitacle pour que le système le réutilise.

• Entretenir correctement sa climatisation : la tester régulièrement pour limiter les fuites de fluide frigorigène, la faire réviser si elle ne fait plus assez de froid.

Eviter les barres de toit

Les barres de toit sur un véhicule entraînent une surconsommation de carburant d’environ 10%. Une fois chargées, la surconsommation peut atteindre 15%.

Nos conseils : plus la vitesse du véhicule est élevée, plus cette surconsommation sera marquée. Privilégiez un coffre de toit plutôt qu’une galerie, et une petite remorque ou un porte-bagage arrière pour optimiser l’aérodynamisme.

Le bon réflexe : n’oubliez pas d’enlever le coffre ou la galerie après utilisation !

Entretenir sa voiture

Un entretien régulier permet d’éviter une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 15%, ce qui permet aussi de réduire le budget annuel du véhicule.

Le carnet d’entretien du véhicule contient la liste des opérations les plus courantes, ainsi que leurs fréquences : parallélisme, vidange, filtres…

Vérifier le gonflage des pneus

Des pneus gonflés correctement permettent de réduire de 5% la consommation de carburant : c’est près de 40 litres de carburant et 130 kg de CO2 d’économisés chaque année !

Le bon réflexe : vérifiez la pression des pneus tous les deux mois environ.

A savoir : Depuis le 1er novembre 2012, l’étiquetage des pneus neufs informe les consommateurs sur trois critères de qualité : la consommation de carburant, l’adhérence sur sol mouillé, le bruit de roulement externe.