Tout au long de son cycle de vie, une voiture produit une certaine quantité d’émissions de gaz à effet de serre liés à sa fabrication, à son utilisation ou encore à sa fin de vie. Par leur impact sur le changement climatique, ces gaz ont un effet important sur le vivant, les humains et la biodiversité.

L’impact du changement climatique sur la santé humaine, se traduit notamment par deux grands facteurs : l’augmentation des événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, canicules), et leurs conséquences : pollution de l’eau, pénurie de ressources… La modification locale du climat entraîne également le déplacement d’espèces dans des zones géographiques étendues, comme les moustiques ou les rongeurs, vecteurs de maladies.

L’extraction minière nécessaire à la fabrication de certains composants des voitures, notamment les batteries des véhicules électriques, entraine de lourds rejets dans l’environnement. Riches en métaux lourds et autres substances nocives, ils contaminent les cultures et les réserves d’eau souterraines et peuvent à terme empoisonner les populations locales.

Toutes les motorisations thermiques émettent des gaz polluants dans l’air à l’échappement.

La motorisation électrique pollue également l’air lors de son processus de fabrication. L’extraction des métaux et l’assemblage de la batterie sont des étapes très gourmandes en énergie. Toutefois, des progrès sont faits dans ce domaine : d’ici 2030, les voitures électriques devraient avoir les émissions de particules fines les plus basses de toutes les motorisations en cycle de vie complet.

En phase d’utilisation, une quantité importante de particules fines et ultrafines est émise par l’usure des pneus et des freins, et se loge dans les poumons. Bien qu’ils émettent moins de particules que les motorisations thermiques, les véhicules électriques génèrent tout de même une quantité importante de particules fines issues de l’usure des pneus sur la route.